La recréation d'un ancien forum Rpg d'après le manga D.gray-man. Joignez vous à la guerre sainte lors de l'heure la plus sombre des exorcistes, alors que même le monde qu'ils s'acharnent à sauver leurs a tourné le dos.
 
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Fiche d'une exorciste tout feu, tout flamme~ Ember Zhang Min (Pas terminée)

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Ven 20 Avr - 22:05
Âge : 15 ans
Nationalité / origines : chinoise
Profession / Camp : informatrice et exorciste - neutre
Rang / Niveau : …
Etat civil : Célibataire
Situation financière : confortable
Ember Zhang Min
ft. Shana  / Shakugan no shana
Rusée
Sensible/div>
Discrète et appliquée
Intelligence (bonne en recherche: rapide)
Indépendante et fière
Travaillante et tenace
Curieuse et casse-cou
Maladroite
Soupe au lait
Méfiante (ne croit jamais une information sans une vérification ardue)
Arrogante
Pouvoir : Feu
Taille : 141 cm
Corpulence : Élancée
Cheveux : Rouge
Yeux : ...
Signe(s) distinctif(s) : Elle garde certaines traces de brûlures un peu partout sur sa peau qu'elle peut à sa guise renouveler comme un phénix revenant de ses cendres, mais ses cicatrices sont un rappel indélébile de ces tentatives de synchronisation.  
~ Histoire :  Je n’aime pas mon passé. Son souvenir bouillant écume encore. Toute ma vie, j’ai fui. Mes parents s’aimaient beaucoup, je n’ai jamais eu de doutes là-dessus, mais ils avaient un seul problème aux yeux du peuple : ma mère était une putain, une prostituée… l’amante d’un riche marchand… marié. Qu’est-ce que j’avais à voir avec cette histoire? C’est qu’étant un enfant illégitime, hors mariage, j’étais un enfant rejeté : un démon aux yeux des gens de mon entourage. Personne ne devait connaître mon existence, sinon ma mère serait pendue, mon père emprisonné ou pire !

Chapitre 1 : Enfance reculée à Nankin, petit village de la Chine, élevée par une mère européenne (qu'il avait rencontré lors de ses voyages d'affaires comme marchand) et un père chinois natif des lieux.

Petite, j’ai appris à me taire. Tout allait bien tant que je ne me montrais pas au peuple, tant que je ne respirais pas, que je n’existais pas. Ironiquement, je  vivais une vie rangée dans des huttes, jamais une nuit sur le même site, avec ma mère qui gagnait son argent comme elle le pouvait, aidée quelque peu par mon père qui vivait une double-vie: d'un côté nous aidant à survivre et de l'autre, vivant avec une femme et... d'autres enfants. Moi, j’étais jeune, je ne saisissais pas l’ampleur de cette situation. Limite, je voyais ses voyages comme des jeux, comme un jeu de cache-cache. Je me demandais même pourquoi je ne pouvais pas me montrer à cette autre femme et ses enfants pour jouer avec eux. À chaque fois que j'osais poser la question et briser le silence: une réprimande, une punition... Mon père aimait, mais quand il buvait... il aimait trop fort... J’aimais dans une certaine mesure cette vie de nomade et je ne comprenais pas pourquoi les adultes avaient l’air si tendues, mais comme je le disais, je ne comprenais pas grand-chose à tous ces enfantillages.

Mais il était rare que je posais des questions, car quand je me taisais, papa me comblait de cadeaux, maman me ramenait de quoi manger. LE bonheur était là. Mon père contrôlait la situation.

Enfin,  jusqu’à temps que, l’année de mes 11 ans, mon père voit son amante, ma mère, apparemment "une salope de prostituée européenne qui salissait les rues de Nankin'', selon les propos de la femme côtoyant papa, entourée de ses enfants, en train de se faire battre dans une rue par hommes. Homme qui était encouragé par la femme qui criait des insultes et par quelques-uns de ses enfants. C'était un homme de main de cette femme dont l'existence et l'appartenance n'avait plus de valeur du tout à mes yeux! Du jeu, cette situation devint une horreur...

Pour quelles raisons rouait-on ma mère de coup? Qu'était-ce une ''prostituée''? Mon père avait arrêté sa transaction à un de ses marchés à portée de vue. LA femme savait qu'il les verrait... Il avait sauté au-dessus de la table, qui était tombée d’un coup sur le client, pour se jeter entre l'homme, sa femme et les enfants, et son amante en hurlant : « Lâchez Sarah, elle n’a rien fait pour mériter telle méprise. » J’ai tout vu de ma cachette. Je ne réalisais pas encore toute l’ampleur de la situation.

Je tremblais de rage, de peur et de peine. « Maman . »,avais-je murmuré, les larmes coulant sur mes joues juvéniles. Des agents de la paix arrivèrent. Je levai la tête, on allait la sauver ! Hein ? Non ! On arrêta ma mère. C’était elle qui se faisait attaquer et… celle qui se faisait emmener ?  Je fuis.

***

On enferma ma mère, on la questionna, on la tortura. Ses cris déchirant la nuit me reviennent encore en songe. Ils étaient horribles. Elle ne voulait pas parler de moi… Ils allaient la tuer. Je ne pouvais plus me cacher. Trop de silence. Je craquai. Une nuit où ma mère avait perdu conscience, à bout de souffle, j’entrai en trombe dans le cachot en hurlant : « Ma mère est innocente.  Ma mère n’a fait aucun crime autre que celui de trop aimer. Lâchez-la et torturez-moi à sa place. C’est moi LE démon que vous recherchez. » Je commençais à comprendre la crise… « Non…. Ember… fuis… » murmura ma mère dans un soubresaut de conscience, je m’en souviens encore de ce dernier regard de braise, de ces derniers mots poussés avant son exécution…

Chapitre 2: La mort de l'innocence.
On me captura, on me questionna et on m’accusa d’hérésie comme de quoi ma date de naissance tombait le même jour que le gros incendie qui avait décimé les récoltes. On m’accusa de l’avoir engendré, qui avait amené le trou de l’enfer, ce trou de feu perpétuel qui avait engendré des cataclysmes horribles, des pluies diluviennes, des coulées de boue, des périodes de grandes sécheresses et de famine sur un coin de paradis anéanti;  l’œuvre du démon. On devait tuer le démon et son enfant… Aucun changement. On n’avait pas le choix. On devait me tuer aussi. Mon père eut beau se débattre, tout faire pour me sauver, alors qu’il n’avait rien pu faire pour son amante, il était moins puissant que la mairesse qui, avec le prêtre du village, avait la main mise sur la vie politique et religieuse de ce lieu en ruine par… ma faute? Bien sûr, qu’il me fasse rire. Tout se passa très vite pour la suite, tout ce que je me rappelle fut le cri épouvantable poussé par mon père au moment où je fus consumée dans ce véritable brasier. Évidemment, on l’avait invité à mon "faux procès" et à mon exécution…

Tout ce qui s’était dit du début du procès jusqu’à la consumation me semble un lointain souvenir. Que des lèvres se mouvant au ralenti sans ne rien dire qui atteignait mes oreilles. J’étais résignée. Mon destin était scellé? « Si vous pouvez laisser mon père tranquille après ça… faites ce que vous voulez. », fut la seule réponse que je pus lancer à l’assistance.

Par contre, je me souviens la sensation de mes muscles et de ma chair se coller à mes os, ma chair qui se liquéfiait en un véritable magma et cette sensation de haine qui brûlait mes veines, mes entrailles. Comment pouvais-je être consciente de tout ça ? Était-ce ça la mort ? Le rêve constant de sa fin ? Je n’étais pas croyante en ces folies divines, mais je me disais que mon âme irait bien quelque part, non ? C’est quand j’entendis de nouveaux cris que je compris, des balles de feu, émanant du trou, projetant une grande colonne de feu, étaient en train de brûler tout le monde qui ne s’était pas sauvé du lieu et encore, même les fuyards y passaient. C’est au moment où le feu était pour atteindre le seul être que je respectais sur cette Terre, mon père, que le feu s’arrêta et que je tombai au sol, complètement calcinée, sans cheveu. De magma étincelant, j’étais devenue une braise, mais j’étais encore vivante ? Sous mes pieds, mes cheveux, bruns naturels me venant de ma mère complètement brûlés, recouvraient le sol.Mon père regarda les alentours, tous ses cadavres au sol et, tombant à genou face à moi, il murmura, en larmes : « Pardonne-moi de ne pas avoir pu la...la sauver… te sauver… je….» Et d’un coup, je me levai et flageolai.

***

Je ne sus jamais comment mon père fut pour se relever, m’attraper dans ses bras et quitter le village, fuyant de pays en pays sans jamais me poser plus de questions, mais il ne voulait qu’une chose : préserver le dernier amour de sa vie.

Chapitre 3:  Une vie recluse en montagne...
Pendant quelques mois, mon père et moi se cachèrent dans les montagnes de Zienjiang selon ce que mon père me disait, mais moi je ne parlais plus. Le choc de la perte de mes cheveux (qui ne repoussait plus), de ma mère. Le choc d'avoir tué une population, me coupait le souffle. Je n'osais plus rien faire, plus rien dire de peur de tuer la seule personne qui me restait... Ainsi, ce fut les plus douloureux mois de ma vie. Plus douloureux même que la brûlure dans mes entrailles. Ce qui bouillait en moi m'effrayait.

Mon père, après ces mois à me regarder dépérir, partit quelque temps. Je pensais qu'il m'avait abandonné. Je me laissais mourir. Quand je m'endormais, je ne voyais que le brasier, des flammes se multipliant et j'entendais une voix qui me susurrait de ne pas abandonner. Je me réveillais à chaque fois avec cette chaleur au niveau de la tête avec l'impression qu'une repousse se préparait. Impossible.Je touchais le dessus de mon crâne : mon imagination? Je haletais. Je paniquais. Je manquais d'air. Ça brûlait en dedans. Et... l'espace d'un moment, des flammes recouvrirent ma tête comme des longs serpentins rougeoyants... et je m'écroulai, affaiblie par le manque de nourriture.

Chapitre 4: L'éveil
Un matin, je me réveillai, plus de montagne, plus de père, j'étais attachée sur un brancard attachée à des fils, entourée de gros écrans et de gens qui me scrutaient à travers. Tant de lumière... Ma tête me brûlait toujours.
(Histoire à la Congrégation).

Chapitre 5:
(Vie d'informatrice).

(à suivre)
~ Innocence - Pouvoir - Travail :
(à suivre)

~ Plus grande faiblesse :
Sa recherche de la vérité peut la perdre par moment (elle devient un peu casse-cou à la limite).

~ Les plus :
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Ember Zhang Min
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